PETIT TEMPS AU DÉPART DU FINISTÈRE ATLANTIQUE CHALLENGE – ACTION ENFANCE AVANT DE MUSCLER LE JEU DANS LE SUD !

A moins de 24 heures du départ, les modèles météos tournent à plein régime, tout comme les marins qui les analysent et les interprètent. Pour Sodebo Ultim 3 c’est l’expert  météo et membre de l’équipage Philippe Legros qui s’y colle. Il s’est même prêté à l’exercice de simplification pour nous autres terriens. Le marin qui sera à bord du trimaran nous confie ainsi les clés de compréhension de ce parcours du Finistère Atlantique – Challenge Action Enfance, de près de 3200 miles nautiques entre Concarneau, les Canaries et les Açores avant un retour à Concarneau, environ six jours plus tard.

 

 

 

Ça c’est pour la théorie, car en pratique, il faut tenir compte de l’actualisation des conditions météo toutes les douze heures. « Elles ne changent pas radicalement à chaque fois. On sait dores et déjà à six ou sept jours les systèmes météo que nous allons rencontrer. Maintenant, la force et la direction précises du vent, on ne les connait pas encore », nous confie Philippe Legros dont les informations sont cruciales pour lui et les six autres équipiers (Thomas Coville, Corentin Horeau, Guillaume Pirouelle, Nicolas Troussel, Thierry Douillard et Thomas Rouxel), afin de prendre la décision « la plus collective possible puisquelle doit ensuite être assumée par tout le monde ».

 

 

 

 

Globalement on doit donc s’attendre à du « petit temps » sur cette course, puis « du vent moyen qui permet au bateau d’aller vite, jusqu’au Cap Finisterre. Ensuite il y aura quelques heures avec du vent plus soutenu », précise le navigateur de Sodebo Ultim 3. Avant d’avertir « Le Cap Finisterre avec du vent Nord-Est, cest toujours le même piège. Il faut imaginer cela comme un grand mur, très haut, avec du vent qui vient se bloquer dessus avant daccélérer pour s’échapper. A la barre, tant que le vent ne se manifeste pas, tu es tenté dattendre le dernier moment pour réduire au cas où il ne se présente pas. Afin de gagner du terrain sans perdre de temps. Puis de manière très spontanée, en une heure, à peine plus, le vent se manifeste et là ça peut être… plus sport on va dire », sourit Philippe Legros avant de replonger dans l’actualisation de ses modèles météo.

Sodebo, la liberté a du bon !